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Jean Sévillia dénonce 75 ans de terrorisme intellectuel – entretien avec Academia Christiana

Un grand entretien d’Academia Christiana avec l’auteur des Habits neufs du terrorisme intellectuel



Un grand entretien d’Academia Christiana avec l’auteur des Habits neufs du terrorisme intellectuel

Pourquoi le débat d’idées est-il devenu si étouffant en France ? D’où vient le conformisme qui pèse sur les universités, les médias, le monde culturel ? Comment en est-on arrivé à confondre la critique du communisme avec l’apologie du nazisme ? Dans un entretien dense et percutant, Jean Sévillia revient pour Academia Christiana sur la genèse et l’évolution du « terrorisme intellectuel » qui structure encore aujourd’hui la vie publique française.


Le terrorisme intellectuel en France selon Jean Sévillia : analyse d’un système d’omerta



Jean Sévillia n’est plus à présenter : journaliste au Figaro Magazine, auteur de nombreux essais à succès dont Historiquement correct et Quand les catholiques étaient hors-la-loi, il est l’un des rares intellectuels français à avoir assumé publiquement une fidélité lucide à l’histoire chrétienne de la France et à l’Église catholique.

Dans cet entretien de 50 minutes accordé à Victor Aubert, il revient sur la réédition augmentée de son célèbre Terrorisme intellectuel, initialement publié en 2000. Un quart de siècle plus tard, « le paysage a changé, mais la logique du système demeure », affirme-t-il. Son nouveau livre, intitulé Les habits neufs du terrorisme intellectuel, actualise cette analyse en y intégrant les mutations récentes : apparition du wokisme, domination du droit-de-l’hommisme, judiciarisation du débat d’idées, et centralisme parisien qui verrouille les voix dissidentes.


Une critique historique argumentée

Loin des caricatures, Jean Sévillia ne verse ni dans la théorie du complot, ni dans la nostalgie. Son approche est historique, structurée, rigoureuse. Il montre comment, depuis l’après-guerre, la gauche intellectuelle s’est appuyée sur sa domination culturelle et morale — héritée de la Résistance et du prestige du Parti communiste — pour imposer une lecture binaire et manichéenne de la vie publique. Dès lors, toute voix discordante était étiquetée « fasciste », « extrême-droite », « réactionnaire », et condamnée à l’ostracisme.

Cette marginalisation a souvent conduit les penseurs chrétiens ou conservateurs à l’autocensure, au silence ou à l’exil intellectuel. Jean Sévillia témoigne lui-même n’avoir jamais été chroniqué dans Le Monde ni dans Libération, malgré une œuvre reconnue et traduite à l’étranger.


Une lucidité salutaire pour les catholiques

Dans une époque où la confusion est grande, où les mots sont déformés et les valeurs inversées, cette interview résonne comme un appel à l’objectivité, à la mémoire et au courage. Jean Sévillia rappelle que la véritable liberté d’expression ne consiste pas à imposer le relativisme, mais à accepter le débat honnête entre positions philosophiques fondées.

Il ne s’agit pas d’exclure, mais de remettre les idées en ordre, en replaçant l’homme dans son cadre naturel : la famille, la nation, la culture, et la foi. La vérité n’est pas l’opinion du plus fort, mais ce qui libère (cf. Jn 8, 32).


Pour une reconquête culturelle enracinée

Ce grand entretien n’est pas un simple constat d’échec. C’est une invitation à l’espérance, à la résistance intellectuelle, à l’action cohérente. « Les minorités font l’histoire », rappelle Jean Sévillia. Il appelle les jeunes à bâtir leur vie sur des fondations solides — culture, foi, raison, enracinement — et à ne pas confondre la passion avec la haine.

Pour les parents, les éducateurs, les convertis, cette vidéo est un outil précieux : elle aide à comprendre les ressorts invisibles de l’emprise idéologique et donne des clés pour y résister avec discernement. Elle rappelle que le combat culturel n’est pas périphérique, mais central pour préparer une vraie renaissance.

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