L’indigénisme, enfant monstrueux du capitalisme

« Négrophobie », « racisme d’Etat » : les névrosés de l’indigénisme, déracinés ingrats et haineux, imposent leur logorrhée victimaire.
Les revendications identitaires des Français de papier ne datent pas d’hier : dès 1967, sous le règne de Menteur 1er, les travailleurs immigrés refusent les repas hallal dans les foyers Sonacotra.
En 1975, ils déclenchent une vaste grève des loyers. En réponse, la droite d’affaires se couche et promeut l’islam. « Pour la pratique religieuse, avance le secrétaire d’Etat aux Travailleurs immigrés Paul Dijoud, la possibilité d’avoir accès à un lieu de culte permettrait aux Maghrébins de recréer en France un moment important de leur vie quotidienne », autrement dit : d’importer le bled en France.
La Sonacotra, société d’économie mixte contrôlée par le ministère de l’Intérieur puis celui du Travail, trouve l’opportunité d’économiser son offre de repas en supprimant les restaurants collectifs, à charge pour les travailleurs de préparer leur nourriture selon les principes de la charia. Quant aux salles communes de télévision, elles se transforment en salles de prière (René Guitton, La France des intégristes, 2013).
En ce temps-là, ni Harlem Désir, ni garde des sceaux autoproclamé « ministre des droits de l’homme et de l’antiracisme ». Certes, mai 68 était passé et la gauche commençait à embrasser la cause immigrationniste. Mais nous n’étions qu’aux prémisses du chaos actuel. Le seul agent puissant qui régnait alors et n’a fait qu’accroître son domaine jusqu’à nos jours, c’est l’Argent.
Les puissances financières, industriels du BTP et de l’automobile en tête, ont pesé de tout leur poids en faveur du regroupement familial comme elles militent actuellement pour l’accueil des immigrés clandestins.
« Les immigrés sont des gens très courageux (…) s’ils viennent chez nous, c’est pour travailler »
(Francis Bouygues, Antenne 2, 28/07/83).
C’est « une opportunité pour notre pays »
(Pierre Gattaz, président du Medef, Le Monde, 08/09/2015).
Ce sont les mêmes, en l’occurrence Publicis, qui eurent la peau de la Nouvelle Droite lorsque celle-ci s’exprimait dans les colonnes du Figaro Magazine en 1979 : « Certaines agences de publicité, qui n'avaient jamais caché leur antipathie viscérale pour Le Figaro Magazine, menaçaient de le rayer de leurs plans médias. (…) Le Figaro Magazine devait adopter une ligne plus “convenable” et se débarrasser de ses éléments les plus “compromettants” » (Jean-Claude Valla, Eléments, 19/10/2006).
Comme l’enseignait Edouard Drumont, les barbares ont déboulé un jour dans la clairière, au cœur de la forêt. Ils ont fait un tintamarre d’enfer et brûlé les arbres centenaires pour leur dîner. On a vu sortir toutes sortes de bêtes sauvages et de monstres déchaînés, chassés de leur habitat naturel par les barbares. Les bêtes, ce sont les antifas et la gauche hystérique. Les barbares, ce sont les prêtres du Veau d’or qui ont déboulonné les valeurs pour laisser passer l’argent… et les immigrés.
L’identité nationale, avec ses frontières bien gardées, son patriotisme sacré, son dimanche chômé et son protectionnisme, devait s’effondrer. C’est fait.
A nous de rebâtir.
Julien Langella
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