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Grippe de Wuhan : la vérité nous rendra libres





Dans sa note du 17 décembre, approuvée par le Saint-Père, la Congrégation pour la Doctrine de la Foi a considéré qu’il « est moralement acceptable d’utiliser des vaccins anti-Covid-19 qui ont eu recours à des lignées cellulaires de fœtus avortés ». Il ne s’agit pas de « juger de la sécurité et de l’efficacité » de la vaccination mais d’éclairer les catholiques s’inquiétant de collaborer à l’avortement.


Toutefois, si les catholiques étaient aussi nombreux à marcher pour défendre la vie qu’à porter leur masque dans la rue, la loi Veil et ses suites auraient du plomb dans l’aile ! Pour la Congrégation, « si nous sommes en présence d’un grave danger tel que la propagation, autrement incontrôlable, d’un agent pathogène grave (…) tous les vaccins cliniquement sûrs et efficaces peuvent être utilisés ».


La source des pouvoirs exorbitants de l’Etat-nounou réside dans cette acceptation pathétique du discours en vigueur. Comment un virus tuant 0,3 à 0,5 % de la population constituerait-il un grave danger ? D’autant plus que des morts ont été estampillées « Covid-19 » alors que les premiers intéressés sont morts avec le Covid-19 : nonagénaires atteints de Parkinson, d’Alzheimer ou morts naturellement. Un « grave danger », c’est lorsqu’une maladie comme la Grande Peste tue la moitié d’un continent, voire a minima quand chaque famille peut déplorer un mort en son sein.


Depuis le début de cette affaire, nous sommes confrontés au même problème : tant que nous croirons en l’existence d’une pandémie dévastatrice, rien, absolument rien, n’empêchera le gouvernement de détruire le lien social, le petit commerce et nos libertés publiques.


En effet, si la grippe de Wuhan était la Peste noire, des mesures restrictives seraient justifiées. En 1720, lorsque la Peste de Marseille frappa notre pays, les Aixois installèrent des Sainte Vierge aux coins des rues pour prier depuis leur fenêtre. La liberté individuelle, au risque de dégénérer en narcissisme antisocial, n’est jamais un absolu. Le bien commun exige des sacrifices. La sauvegarde de nos libertés dépend intimement de ce que nous dirons au sujet de l’ampleur réelle de cette grippe.


Nous assistons, grandeur nature, à la démonstration suivante : un mensonge historique entraîne une foule de conséquences dont on ne mesure pas encore, lorsqu’il commence à être proféré, son impact civilisationnel sur le long terme. Les mensonges sur l’Inquisition, vue comme une entreprise totalitaire, justifient aujourd’hui le libéralisme moral. Une conception uniquement européenne de l’esclavage nourrit l’indigénisme et la haine des Blancs. L’occultation du génocide vendéen maintient notre adhésion à la Révolution française.


Le mythe du pillage de l’Afrique légitime a posteriori le démantèlement de notre empire. Le récit officiel de l’épidémie permet la suspension des libertés sanitaire et religieuse, du droit de se déplacer et de se réunir, octroie de nouveaux moyens de censure à l’Etat et aux GAFA, accélère la dématérialisation de la monnaie et le remplacement des travailleurs indépendants par la grande distribution. Tout compromis sur ce terrain nous condamne donc à la servitude. La vérité, plus que jamais, nous rendra libres.


Julien Langella



Retrouvez tous les samedis, dans le Quotidien Présent, les réflexions inspirées par l’actualité à Julien Langella, cofondateur de Génération identitaire et membre d’Academia Christiana.


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